Écrire Aide humanitaire aux civils de Géorgie

EUR 56/008/2008 - Action complémentaire sur l’AU 220/08 (EUR 56/005/2008, 11 août 2006) Des organisations humanitaires rapportent qu’elles ne sont toujours pas autorisées à acheminer leur aide en Ossétie du Sud, au cœur du conflit, ce qui laisse craindre que des civils de la région ne soient exposés aux maladies et à la faim. Par ailleurs, selon certaines informations, l’insécurité générale entrave l’accès aux personnes déplacées dans certaines régions de Géorgie, notamment dans la ville de Gori. D’après le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de 150 000 personnes auraient dû fuir leur foyer à cause du conflit. Le 18 août, les autorités géorgiennes avaient enregistré, selon les données recueillies, 70 000 personnes déplacées. Elles ont cependant affirmé que le conflit avait déplacé bien plus de personnes encore. L’ONU a qualifié la situation humanitaire de Gori de « désespérée ». Le premier convoi humanitaire n’a pu pénétrer dans cette ville de l’ouest de la Géorgie que le 17 août. Des équipes d’aide russes parlent de « catastrophe » humanitaire à Tskhinvali, la capitale de l’Ossétie du Sud, car les infrastructures et l’hôpital local ont été détruits. À ce jour, néanmoins, les organisations humanitaires internationales n’ont toujours pas accès à l’Ossétie du Sud. Le 18 août, le HCR a informé Amnesty International qu’il attendait l’autorisation de s’y rendre. Le 19, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) (…)

Action terminée

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