Rejoignez Amnesty et d’autres organisations de défense des droits humains (la FIDH, le Comité contre la répression en Syrie, et bien d’autres) ce samedi 2 juillet à 11h devant l’ambassade de Syrie — Avenue Franklin Roosevelt, 3, 1050 Bruxelles —pour faire entendre les demandes d’Amnesty : |
- Arrêt immédiat de la répression en Syrie.
- Libération de tous les prisonniers d’opinion
- Accès libre aux zones de conflit pour les organisations humanitaires
- Enquête internationale sur les exactions commises depuis le début du soulèvement et transfert du dossier au procureur de la Cour Pénale Internationale
- Imposition d’un embargo sur les armes
- Gel des avoirs à l’extérieur du président syrien et des principaux responsables du régime
Le contexte
Des manifestations pacifiques inspirées par les événements en Tunisie et en Égypte - où des actions de protestation non violentes ont fait tomber des présidents au pouvoir depuis longtemps - et organisées par l’intermédiaire de sites de réseaux sociaux comme Facebook ont débuté en février mais ont pris de l’ampleur après le 18 mars, jour où les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des manifestants pacifiques à Deraa en utilisant des balles réelles, tuant plusieurs personnes. Les manifestants ont demandé la libération de jeunes de Deraa qui avaient été arrêtés pour avoir gribouillé « le peuple veut la chute du régime » sur un mur de la ville.
Depuis lors, les actions de protestation ont essaimé et ont eu lieu dans de nombreuses villes ; les manifestants se sont heurtés à une répression grandissante – homicides, arrestations et torture. Les manifestations continuent malgré tout, les Syriens bravant les balles pour revendiquer leurs droits. Merci d’aider à faire cesser le carnage.