Le Groupe Amnesty de l’Athénée provincial de La Louvière en action

Le 19 janvier 2024, le groupe-école Amnesty de l’Athénée Provincial de La Louvière a eu l’occasion de présenter ses multiples actions, pour défendre et promouvoir les droits humains, à la ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir et à la directrice générale d’Amnesty International Belgique francophone, Carine Thibaut. Une rencontre inspirante et stimulante !

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Un groupe-école investi pour la défense des droits humains

Le groupe-école Amnesty de l’Athénée provincial de La Louvière a été créé il y a un peu plus d’un an, porté par la volonté de deux enseignant·e·s, de prendre des initiatives et de s’investir, avec certain·e·s de leurs élèves, en faveur des droits humains.

Depuis la création du groupe Amnesty dans l’école, les membres de ce groupe ont mis sur pied différentes actions pour sensibiliser le plus grand nombre aux droits humains, notamment des actions de signatures de cartes ou d’écriture de lettres, des expositions, des conférences, et des projets européens.

Lors de la rencontre qui a eu lieu le 19 janvier au matin dans l’école, Emiline et Nilüfer, deux élèves membres du groupe Amnesty, ont ainsi partagé leur expérience et présenté les projets développés avec leur groupe.

Débordants d’idées, ce groupe s’est engagé dans une multitude d’activités et de projets. Une représentante du groupe a brillé lors de la première édition, en 2023, du concours d’éloquence « Une voix pour nos droits » organisé par Amnesty International et Publiq, en arrivant jusqu’en finale. Le groupe a également participé à une conférence sur la COP28, rencontré des membres de l’organisation Fedasil œuvrant pour les droits des migrant·e·s, et visité le Parlement européen. Une représentante du groupe a même participé à un débat télévisé dans le cadre de la célébration des 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Les membres du groupe ont aussi pris part à des expositions visant à sensibiliser sur le racisme dans la bande dessinée « Tintin au Congo » ainsi que sur les violences faites aux femmes.

Mais surtout, les membres de ce groupe ont lancé plusieurs projets, ne se contentant pas d’être de simples participant·e·s. Le groupe a organisé une rencontre avec des photographes couvrant la crise humanitaire actuelle à Gaza, une situation devant laquelle « on ne peut pas fermer les yeux » selon Emiline. Par ailleurs, les membres de ce groupe ont lancé une campagne contre le racisme dans leur école, intitulée « Touche pas à mon pote ». L’initiative consiste à inviter chaque personne à dessiner sa main, y intégrant un message anti-raciste. Les membres d’Amnesty présent·e·s et la ministre de l’Éducation ont eux et elles-mêmes été invité·e·s à faire un dessin d’une de leurs mains.

Les photos et les dessins de mains seront exposées sous forme de fresques dans le cadre d’un grand projet européen sur la migration, mené en collaboration avec d’autres écoles en Italie et en Grèce. Ce projet a pour but de contrer les différents préjugés envers les réfugié·e·s. Lors de cette matinée, la ministre de l’Éducation et la directrice d’Amnesty International ont eu l’opportunité de rencontrer les partenaires italiens et grecs du projet lors d’une visioconférence.

Un temps a également été consacré au vote du groupe pour le·a lauréat·e qui se verra décerner le Prix Amnesty Jeunes des droits humains 2024. Le choix s’est avéré difficile quand il s’est agit de désigner la personne, parmi les finalistes sélectionné·e·s, auquel le groupe allait accorder son vote collectif qui comptait plus que les votes individuels.

La place cruciale des jeunes dans la défense des droits humains

Comme l’a souligné Caroline Désir, « dans ce monde qui déraille, ne pas subir, c’est s’engager ! » et « être engagé·e, c’est agir sur ce qui se déroule autour de nous plutôt que d’être passif et passive », et les jeunes en fournissent un excellent exemple, étant l’avenir de notre société.

Carine Thibaut, directrice d’Amnesty International, a mis également en avant le rôle organisateur crucial des jeunes dans la promotion des droits humains : « Pour Amnesty International, il est indispensable que les jeunes aient une conscience de la défense des droits humains, qu’ils et elles soient familiarisé·e·s avec la question, et capables de regarder le monde sous cet angle. »

Les jeunes du groupe-école de l’Athénée Provincial de La Louvière ont clôturé cette matinée par un message clair : une action finale dans la cour de récréation consistant à déployer la bannière de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’instrument juridique fondamental d’Amnesty International, sur l’un de leurs bâtiments. Ils ont choisi de barrer « droits de l’HOMME » et de le remplacer par « droits HUMAINS », soulignant ainsi que ce sont des droits dont nous bénéficions toutes et tous en tant qu’êtres humains. Cette initiative était accompagnée d’un stand de vente de bougies et de signature de cartes-actions contenant des pétitions simplifiées pour des personnes en danger dont les droits humains ont été bafoués.

La matinée s’est terminée par un mot de clôture du groupe, mettant en lumière la volonté des élèves d’apporter un éclairage juste sur les droits humains, de voter en toute connaissance de cause, d’être des acteurs et actrices du changement, et de défendre et comprendre ces droits fondamentaux.

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